La recherche Lire et Écrire (Goigoux, 2016) a mis en évidence l’influence de la part déchiffrable des textes sur les performances des élèves en décodage et en orthographe. Les textes peu déchiffrables pénalisent les apprentissages, en particulier ceux des élèves qui obtiennent des scores faibles ou intermédiaires à l’entrée du cours préparatoire (cf. Rapport de recherche Lire et Écrire, 2016, § E.4.1.2 ; Riou, 2017). Les enseignants gagneraient donc à utiliser des textes suffisamment déchiffrables, aux deux tiers si l’on prend en compte les mots entièrement mémorisés, dès le premier trimestre de l’année scolaire.
Le calcul de la part déchiffrable nécessite de segmenter les textes en graphèmes et d’identifier ceux qui ont été explicitement étudiés en classe. La plateforme Anagraph effectue ce calcul automatiquement et permet aux enseignants d’accéder à une information jusque-là indisponible et pourtant utile à leur travail de préparation.